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bouddha et le moine
3 septembre 2008

Les quatre nobles

La première vérité : la vie est souffrance (doukkha) Représentation du Bouddha Cette première vérité repose sur une simple constatation : la vie est souffrance (doukkha). Cette souffrance vécue par l’homme est l’inévitable conséquence de la vie. Le terme doukkha représente bien plus qu’une simple souffrance physique ou psychologique. Il comprend également les notions d’imperfection et d’impermanence. Il s’applique donc à toutes les manifestations du monde. L’impermanence est le caractère transitoire de toute chose : une idée surgit puis conduit à une autre ou disparaît, un sentiment positif est remplacé par un sentiment négatif, un être naît, grandit, vieillit et meurt, la matière au contact d’autres éléments se transforme. Ce ne sont pas seulement les choses négatives qui sont doukkha, mais tout ce qui est impermanent, plaisir et déplaisir sont doukkha, jouissance et abstinence sont doukkha. La deuxième vérité : la cause de doukkha est l’attachement Le bouddhisme insiste sur le fait que la souffrance n’est pas le résultat d’une quelconque fatalité, ni l’expression d’un être supérieure. Il y a doukkha quant il y a manque, quand il y a volonté d’obtenir, quand on obtient pas ce que l’on veut. La notion d’attachement est importante, car elle montre bien le lien et la dépendance d’une chose sur une autre. Il suffit, pour une raison ou pour une autre, que ce lien ne s’établisse pas, ou qu’il s’interrompe ou que l’une ou l’autre des choses liées disparaisse, pour qu’il y ait doukkha. Cet attachement concerne aussi bien le désir des sens, les éléments matériels que les idées ou les croyances. La troisième vérité : doukkha cesse quand l’attachement cesse Il ne s’agit pas de rompre l’attachement aux choses et aux idées. Il ne s’agit pas de renoncer ou d’abandonner le monde pour s’enfermer dans un monde pure. La cessation de doukkha ne peut être durablement obtenue que par l’identification et la compréhension des processus de causalité. Il s’agit d’un travail de connaissance du monde, mais surtout de connaissance de soi. Il ne s’agit pas d’être coupé du monde, mais au contraire de disséquer et intimement comprendre ce processus de causalité. La quatrième vérité : il existe une méthode pour que doukkha cesse La voie du bouddhisme prône la connaissance de ce processus de causalité. Si elle est appelée voie du milieu, c’est parce qu’elle se situe entre-deux extrêmes, constitués d’un côté par l’unique jouissance des sens physiques et de l’autre côté par l’abstinence de toute forme de plaisirs. Ayant compris la source et l’objectif de nos sentiments, attirances ou répulsions, l’homme agit de manière à contrôler, orienter les effets de son action et de ce fait parvient à éviter la souffrance. La méditation prônée par le bouddha fait partie des nombreuses techniques permettant de ne pas subir la causalité et l’impermanence. En veillant à constamment rester dans le présent (plutôt que de penser aux évènements passés ou à se projeter dans l’avenir), l’homme peut contrôler ses pensées et arrêter le cycle impermanence - attachement.
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